En plein week-end, 160 TGV sont bloqués par des actes de sabotage, laissant à quai pendant des heures plus de 100 000 voyageurs. Des rames sont transformées en dortoir... Ce désastre n’est pas le fait du hasard. Il a attiré l’attention des medias et mis en lumière les nombreux actes de malveillance qui se multipliaient et qui n’avaient pas été relayés. Cela révèle néanmoins la montée d’un terrorisme dans la mouvance «anarcho-autonome» qu’il ne faut pas prendre à la légère. En fait, en recoupant les nombreux incidents violents lors de manifestations ou les sabotages de tous ordres sur les lignes SNCF, on se rend compte qu’il s’agit presque toujours des mêmes personnes, des mêmes groupuscules. Les banques, les permanences électorales, les ANPE ou les antennes relais sont visés mais ce sont les TGV qui ont leur préférence. Des actions peu risquées produisent la paralysie du réseau, des coûts et des désagréments importants. L’objectif est de déstabiliser une société qu’ils trouvent trop injuste en semant le chaos. Depuis 2 ou 3 ans, cette nouvelle génération de militants appelle à la «radicalisation des luttes». Ces «autonomes» (car peu structurés) s’insurgent sur la question des sans papiers, du fichage informatique, des prisons ou du nucléaire. Ils sont évidemment anticapitalistes, méprisent la «démocratie bourgeoise», les syndicats et l’Etat.
mercredi 19 novembre 2008
Sabotages SNCF. L’alerte est-elle sérieuse ?
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